Le 4 mars 2010 - Encore un blog avec plein de recettes et trucs sur la cuisine italienne dans le genre carnet de voyage?
- OUI OUI, mais celui-ci...
Pour nous autres latins, il n’est désormais plus pénible de parcourir le monde (je sous-entends anglo-saxon) avec l’angoisse de Damoclès: les bonnes grâces de la cuisine méditerranéenne et particulièrement italienne se trouvent partout. De Londres à Oslo en passant par Durban, les bons produits et habitudes péninsulaires ne sont plus chose rare.
Pas toujours réussie, souvent mal adaptée, parfois envahissante (illusoire d’échapper désormais au pays de la gastronomie avec un grand F à la mozzarella, tomate séchée ou vinaigre balsamique mis, si j’ose dire, à toutes les sauces).
Parce qu’il n’y a qu’elle qui a su inscrire la joie simple dans son essence même, parce qu’il ne sera de cuisine universelle populaire qu’italienne, parce que ses fondations et ses principes humbles sont encore à jour pour qui sait voyager par les yeux autant que par son ventre, ce modeste blog à tendance de délice vous livrera régulièrement pensées et réflexions sur ce sujet délicat. Comment en sommes-nous arrivés là? Comment, de la simple prière de suffisance pour le pain quotidien il y a quoi? ... 20-30 ans, on est passé à la lecture soupçonneuse de la moindre étiquette et à la chasse aux calories ou pesticides cachés au coin du bois sombre de la mal-bouffe?
Un jour au marché de Poggibonsi:
Achats pour le pic-nic sur le marché: du peccorino conservé dans de la paille, du saucisson au fenouil et des sardines au sel (bravo l’idée: comment on fait pour les déssaler?). Pour le dessert? On trouvera bien un figuier...
Vendeurs de pêches: pas envie de marchander.
Dialogue nord-sud. A propos de denrées, je crois.
Allez hop, une petite course à Sienne. Il n’y a pas de son mais le pire c’est qu’il n’y a pas d’odeur...
J’ai essayé de les dessiner, c’est bête, hein?
J’ai essayé de les dessiner, c’est bête, hein?
Mais où mettent ils tout ça? A l’Autogrill de Parme, la quarantaine, sportif, bon ton, classe, s’est assis en face de nous. Il est resté une vingtaine de minutes et quand il est parti, il ne restait plus RIEN sur son plateau.
Bientôt sur cet écran:
Le pain, tiens!
Le pain, tiens!
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